Les poèmes ont été lus par Valeria Dafarra (comédienne) et Jean-Charles Pierrisnard (acteur).
La lecture a été suivie d’une présentation de l’auteur par le traducteur Philippe Di Meo.
Amours impossibles comme
sont effectivement impossibles les collines
Il n’est pas possible que tant d’amour
soit en elles ouvertement
donné
et dans le même temps dissimulé, et d’ailleurs
rendu inaccessible
Incessante série d’inaccessibilité
qui joue cependant comme tapis
captivant, évoluant sur la
plus grande brèche démence désuétude
.Collines riches de mille dangers de mort
pour en toute quiétude
pour hasardeux secourir
parmi des ciélitudes
pour insuffisance d’attention à soi –
de fortune en fortune
« il entravera » » il se défilera »*
(extrait de « Comme dernières cènes », poème du recueil « Phosphènes », Andrea Zanzotto, traduit par Philippe Di Meo José Corti, 2010).
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