Klaus Mann, Le Tournant et Ivan Gontcharov, Oblomov

Nous avons rajouté deux photos à notre album de famille.

« Ce que retrace ici Klaus Mann, c’est moins son histoire que celle de sa génération à travers les années 20-30, la montée du nazisme, la guerre. La beauté du livre tient à cette étrangeté: c’est une autobiographie sans confession où quelqu’un se raconte sans livrer ses secrets, plus attentif aux autres, à son époque qu’à lui-même. A ce titre, Le Tournant est non seulement l’un des meilleurs livres de Klaus Mann, mais un document littéraire et historique indispensable à quiconque veut comprendre l’Allemagne de Weimar et la vie, les luttes, les désillusions de toute cette génération.  » (préface de Jean-Michel Palmier). Lire aussi les articles dans Chronic’art et Le Matricule des Anges.

Chef-d’oeuvre d’Ivan Gontcharov (1812-1891), Oblomov met en scène un désabusé qui préfère le repos à l’action. Entre farce et cas clinique (par Didier Garcia, Le Matricule des Anges, n° 085).

Autant qu’un roman (de moeurs, russe, réaliste, satirique, et admirablement ficelé), Oblomov est un portrait, haut en couleur, du héros éponyme Ilia Ilitch Oblomov, et de sa maladie. Quelle maladie ? L’oblomovtchina, autrement dit l’oblomovisme, ce mélange subtil d’apathie, de léthargie, d’inertie, d’engourdissement, de rêverie inactive, de renoncement à la vie et d’horreur du travail. Lire l’article

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