SIGNER LA PETITION

Chères amies, chers amis, voici les dernières nouvelles concernant notre éviction.

Pour commencer, tous les habitants et les élus sont invités au concert du Duo Mokarta en soutien à l’Odeur du Book. C’est peut-être la dernière occasion avant les vacances d’été de manifester votre opposition à la disparition de la librairie. L’évènement a été relayé par le magazine d’actualité littéraire en ligne Actualitté, qui suit attentivement cette affaire. Venez nombreux pour dire NON A LA FERMETURE DE L’ODEUR DU BOOK, DIMANCHE 23 JUIN à 18h. Votre présence est indispensable!

Nous avons appris aussi que Le Front de gauche a déposé un vœu, lors du dernier Conseil de Paris, pour inciter les bailleurs sociaux à se porter au chevet des commerces culturels en souffrance. Notre librairie a été citée explicitement dans une brève du Parisien du 10 juin dernier. Le Conseil de Paris a  donné un avis favorable, en s’engageant ainsi à fixer de nouvelles règles pour faciliter l’installation des librairies dans la capitale.

Grâce à votre soutien et à la diffusion médiatique, la PETITION continue de recueillir des signatures. Nous allons sans doute atteindre les 2000 signatures aujourd’hui. Cela commence à porter quelques fruits. Suite, semble-t-il, à l’intervention de Ian Brossat, l’organisme expropriant, la SOREQA, a évoqué pour la première fois l’éventualité d’une réinstallation de la librairie dans un local commercial mis à disposition par les bailleurs sociaux de la Ville de Paris. Encore faut-il qu’ils disposent d’une boutique dans le secteur. De part et d’autre des experts indépendants seront nommés pour effectuer une nouvelle estimation de l’indemnité d’éviction.

En revanche, le droit au retour dans les lieux une fois les travaux terminés reste complètement théorique. Aucune garantie n’est fournie en ce qui concerne la durée du chantier (qui sera au minimum de 3 ans),  les conditions locatives et le montant du loyer, qui sera de toute façon proportionnel à la surface. La destination du futur local de 79 m2, qui occupera tout le rez-de-chaussée du 13 rue Ramey, et la raison pour laquelle une seule grande boutique est prévue, plutôt que deux petites, demeurent nébuleuses.

…à suivre.